samedi 20 novembre 2010

De ces éclats de rire, mais qu'en restera t-il ?

J'affiche un sourire, et je joue la comédie. Je gruge tout le monde, et je mens à tout le monde. Personne ne s'en doute, vraiment personne, presque personne. {Il s'en est passé des choses, depuis le dernier article et ce que j'y raconte, tout ça me paraît tellement loin, je pourrais qualifier cette époque de "joyeuse", et si je pouvais je remonterais bien le temps.} On m'a conseillé de faire ce que j'aimais faire pour me changer les idées, alors je viens ici, je viens écrire, je lis, je lis tout ce que je peux lire, et je danse, je danse sur tout ce que je peux danser. Elle, elle m'a comprise, peut-être car elle traverse des épreuves similaires aux miennes, ou parce qu'elle a toujours été là, ou parce que si l'une va mal, l'autre suit. C'est comme ça, c'est comme un lien invisible. Mais c'est la seule, le reste du monde ne comprendrait pas, et encore, elle est loin de tout savoir. Un ami, est quelqu'un qui nous aime pour ce que l'on est, et non pour ce que l'on fait. Dorénavant, je sais à quoi m'en tenir je crois. A trop espérer d'une personne, on finit par être déçue.
Quand quelque chose va mal, au lycée, au gymnase, n'importe où. On devrait pouvoir compter sur sa famille. Mais quand celle-ci n'est pas disponible, il faut savoir garder tout ce qu'on pourrait dire, pour soi même. Sauf que, même si on demande, même si on écoute, je ne leur dirais rien, parce que ça ne ferait qu'empirer les choses. Alors je me fais du mal. Ou du bien, chacun voit ça comme il veut. Je tente des expériences. Et j'ai envie de partir, de disparaître, de mourir. Trop de choses s'accumulent, trop de choses me cognent, unes à unes, et tour à tour. J'attends la fin, avec une impatience passionnelle.
"Le suicide, n'est qu'une sortie de secours."

dimanche 7 novembre 2010

La cerise sur le gâteau.

Comme si j'avais besoin de ça. Pour en remettre un coup sur mon état déjà pitoyable, il a fallut que LE garçon, vienne me sortir : "J'ai l'impression qu'on a pas mal de choses à se dire tous les deux." Je vous passe les détails, j'ai du faire une sorte de déclaration, or je suis nulle à ça, mais vraiment ! Tout est bien placé dans ma tête, mais quand je dois le dire, tout bloque, et je m'enfonce. Inutile de dire que ça a finit comme je l'avais prédit : "Je t'aime beaucoup, mais je ne suis pas amoureux... Fin, j'pense pas." Je doutais sincèrement de mes sentiments pour lui ; donc cela n'aurait pas dut m'atteindre à ce point. Et pourtant, j'ai quand même eu ce sanglot dans la gorge. Étouffant. J'essaie de relativiser, de me dire que j'ai une chance incroyable que rien ne change pour notre amitié si spécialement géniale. Mais, j'en ai quand même gros sur le cœur. Je n'essaierais pas de nier, ça se verrait encore plus. Le pire c'est que cela s'est passé Jeudi soir, que je ne l'ai pas vu Vendredi, ni ce week-end, et que je ne me sens pas du tout de le voir demain. De toute façon, j'ai atelier théâtre avec lui le soir. Je ne devrais même pas y penser. Heureusement que j'ai passé mon Samedi après-midi, à regarder un film qui parle d'amour avec une amie. Vraiment bien ce film en plus.

Je crois que j'ai juste besoin de m'isoler, de comprendre mes priorités, de remettre en question ma "vie amoureuse", d'essayer de voir ce qu'il y a de mieux que l'amour dans ce monde.

mardi 2 novembre 2010

"Un des plus grands bonheurs de cette vie, c'est l'amitié ; et l'un des bonheurs de l'amitié, c'est d'avoir à qui confier un secret." [A. Manzoni]

J'avais presque oublié ce que c'était que de se confier à quelqu'un. Qu'est ce qu'on ferait sans l'aide de nos amis ? On exploserait, oui c'est ça. Mon dieu, comme j'ai de la chance de vous avoir... ♥

lundi 1 novembre 2010

Comment dire cela à l'un, et blesser un autre...


La rentrée est dans trois nuits... évidemment je n'ai fait que ma physique-chimie, et je n'ai lu que la moitié de mon premier livre. J'ai encore tellement de trucs à faire, que je doute qu'une après-midi suffira.
Et tout ça, entre les tonnerres de voix permanentes qui règnent dans ma petite maison, les cauchemars incessants et les commentaires de tout le monde à l'égard de tout le monde. Ça en devient presque épuisant.
Sans compter, les sorties refusées pour faire plaisir, en vain..., les engueulades qui partent toujours du même sujet avec celui avec lequel cela ne devrait pas arriver. Les choix à faire, les décisions à prendre. Des décisions qui pourraient changer tellement de choses. Mais on fait comment pour prendre la bonne décision ?
C'est le bazar dans ma tête, et quel bazar, n'essayez même pas de comprendre.
Il n'y a que des remèdes éphémères à cela. Comme une saveur de tisane entre les pages d'un livre.