jeudi 27 décembre 2012

J'ai trop mangé, je suis fatiguée, ça m'épuise ces interminables repas de famille. Mon père m'a souri, et m'a servi trop de verres. J'ai fais n'importe quoi, genre je l'ai appelé les larmes aux yeux en lui lançant à la tête ce que j'avais sur le coeur, et c'est son frère qui avait décroché. L'erreur. (Rien ne dure, rien ne dure, jamais, souviens toi de moi quand même, et de ces mois qu'on a passé à se marrer.)
J'vais encore tenter un plan tordu pour retourner dormir chez le mec, vous savez, celui dont je ne suis pas amoureuse. C'est vraiment nul. Je sens le tabac et j'suis allée chez le coiffeur. J'écoute la même musique en boucle depuis trois jours. J'ai des pincements de coeur et des sauts d'humeur effrayants. A part ça, j'ai un nouveau tapis de yoga, un vrai tout beau, et il est rose. 


dimanche 16 décembre 2012

Bon ok, débriefing !

Cette chose que j'ai écris dans mon article précédent, je lui donnerais moi même mardi donc, ou mercredi (s'il s'avère qu'il y a sa pute dans les parages). Le site de l'APB vient d'ouvrir, et je me suis à peu près stabilisée dans mes choix d'orientation. Je meurs au concert de Broussaï avec ma meilleure amie le 21 au soir, ça c'est cool (en vrai, j'y crois pas hein, que ce soit clair, mais ça me dérangerait pas). J'ai décidé que je devais vraiment évoquer ce mec, car bon, tout de même. Ok alors, je sors avec un gars qui a trois ans de plus que moi (détournement de mineur, seigneur). On est déjà sortis ensemble en fait, mais je l'ai lâché parce qu'on avait des soucis de communication et qu'on avait la flemme de faire des efforts, sauf que depuis que l'on était plus ensemble, on se parlait genre trop bien. Oui c'est un peu bête comme histoire. Du coup, on s'est remis ensemble, et ça roule genre vraiment bien. C'est un peu pour oublier Lucas je crois, mais en même temps je l'apprécie vraiment qu'on soit d'accord, seulement voilà, je ne tomberais pas amoureuse et lui non plus, et c'est pas plus mal. Je me suis rendue compte de quelque chose par rapport à moi. J'ai un problème, j'ai peur d'être abandonnée. Voilà c'est dit. A chaque fois que quelqu'un commence à vraiment m'abandonner, j'abandonne la première parce que ça me fou les jetons. Et je me rends compte maintenant que c'est aussi la raison de la plupart de mes ruptures. Je sais d'où ça vient, je sais d'où vient cette hantise merdique. Merci papa. 

samedi 15 décembre 2012

C'est notre fierté, sans aucun doute, qui nous contraint à garder le silence. Mais j'en peux plus moi, j'explose et j'suis en train de me détruire chaque jour un peu plus. Tout le monde pense que c'est une blague quand je dis que je suis plus personne si t'es pas là. C'est pas une blague, je suis plus personne à ce moment précis, je suis désorientée, instable, blessée et j'arrive à peine à faire semblant de respirer. Sans rire, j'ai pris ma décision. J'arrête d'être fière, j'arrête de me faire du mal autant que je t'en fais, autant que tu m'en fais et autant que cette situation nous en fait. Ça suffit. Je peux pas vivre sans toi. Je peux pas d'accord ? Je te pardonne. Tu entends ? Je te pardonne parce que t'es la personne la plus importante pour moi. Je me dis après coup que tu m'as fait exactement ce que je t'ai fais (un peu plus maladroitement effectivement, et avec un peu trop d'assurance cela dit), mais tu m'as pardonné, alors sache que je te pardonne. Lucas j'ai besoin de toi, j'ai vraiment besoin de toi et je sais aussi que tu as besoin de moi. Qu'importe les blessures que l'on s'infligent, c'est chacun son tour et ça l'a toujours été. Je réagis toujours de la même façon tu le sais, et c'est encore pire quand je suis blessée à une telle profondeur. Je sens défiler les minutes sans toi, et je sais que ça restera éternellement du temps gaspillé. On a pas toute la vie pour être ensemble toi et moi. On est en train de tout gâcher car on a cru qu'on était prêts alors qu'on ne l'est pas. J'veux pas avoir à grandir sans toi, car on est censés avancer ensemble. Rien ne dure jamais n'est ce pas ? 
Alors je t'en prie Lucas, sers moi dans tes bras.

lundi 10 décembre 2012

C'est fou, quand je relis mon dernier article je me dis que déjà quelque chose s'écroulait autour de moi, mais à ce moment là, tout était encore en suspend. Maintenant je suis comme une habitude, c'est ma définition, je me lève et je vais en cours, et je reviens pour aller me coucher. Tous les jours se ressemblent un peu, je n'attends plus rien. J'ai du mal à retenir mes larmes quand je suis seule parce qu'il a détruit toutes les bases qu'il avait construit pour que j'y prenne appui. J'ai perdu. C'est fini.