Noël en revanche...

Je suis actuellement vautrée dans mon tout nouveau pouf en forme de poire, vert anis en plus, encore en pyjama et j'ai mal au ventre de tout ce que j'ai pu manger. Vous avez passez de bonnes fêtes j'espère ? Et genre vous avez eu pleins de cadeaux j'espère ?! Parce que moi, c'était plutôt cool, ma soeur et son Roméo sont arrivés hier matin, et ils ont remis de l'ambiance à la maison, mon arrière grand-mère aussi, (parce qu'elle avait trop bu !), et mon petit frère a crié tout l'aprèm, enfin bref, ça sentait vraiment Noël. Le chapon a même pas brûlé, bonne nouvelle ! Les cadeaux aussi, attente interminable, on les a ouvert à 11h du matin, soit presque midi, du jamais vu (sachant que j'étais plantée en haut des escaliers à 6h du matin). J'ai eu du blush et un lait pour le corps (à la pêche s'il vous plaît), des guêtres en laine, le seul album de Paramore qu'il me manquait, le fameux pouf sur lequel pour petit frère a déjà sauté une bonne dizaine de fois, des sous, des chocolats, et un cadeau qui n'est toujours pas arrivé, (ils ont encore du faire des achats internet, pas d'autres explications). Enfin bon, je suis plutôt satisfaite, mis à part que j'ai plus de parfum pour la rentrée, et que je comptais sur le papa noël pour y penser, et aussi, je vais devoir me réinscrire à Be toute seule, et j'ai même pas les sous. C'paaaas si grave. Noooon. Bon bon bon, et aujourd'hui, je dois faire mes devoirs, IL LE FAUT. Car je n'aurais plus le temps après ! Après demain, repas chez mon grand-père, (en somme 3heures à table), puis le lendemain, y'a MA-Karena qui débarque pour bosser l'espagnol, puis après la soeur de ma mère arrive (vipère), puis ensuite je vais chez mon copain deux jours, pour redescendre en train avec lui le 31, pour aller teufer à mort chez Timmy le soir. Et ensuite, je dors, puis je bosse de nouveau, puis la veille de la rentrée, euh. Je fais le ménage dans ma chambre.

Enjoy...

C'est censé être le réveillon, j'ai passé l'après-midi à traîner dans la cambrousse pour ne pas avoir à rentrer chez moi, et ça fait bien trois heures que mon frère et moi n'osons pas descendre à cause de ces gens qui crient en bas. Ouais, fin, oui, mes parents. C'est dingue qu'il y est toujours des histoires, rien n'est jamais simple avec eux, avant ça l'était, avant. Et maintenant, on est peut-être une grande famille recomposée, mais on est tous aussi un peu brisés.

‎"Tu es parfait, mais je suis débordée à essayer de coller ma vie avec du scotch et de la glue."

Je sors avec quelqu'un. Non. Je sors avec l'ex de mon ex. Oui. Je sais, c'est bizarre comme situation. Et pourtant c'est tout à fait cela.
J'ai fait la connaissance de quelques personnes dont un gars qui est pire que moi, bordel. Pire. C'est moi en accéléré, en spleenest vous voyez ? Enfin bon.
Mes parents s'engueulent. Non plutôt, ma mère et mon beau-père se disputent depuis quelques jours, pour un rien comme d'habitude. Il a des opinions tellement arrêtées, au sujet de tout, tout le temps. Je cite : "De toute façon les L sont des glandeurs, les S sont connus pour bosser." (Ça fait plus de vingt ans que tu as quitté le lycée, les choses changent.) Evidemment le fait de protester serait puni sévèrement. Ce n'est pas un monstre, il est génial, seulement il ne mesure pas combien il argumente sur des choses infondées parfois.
J'ai retrouvé mon meilleur ami, on a l'impression qu'on se quittera plus jamais, qu'on est de nouveau ensemble pour toujours, mais après tout, on attendra demain pour confirmer ça.
LE garçon dont je parle quelques articles plus bas, celui à qui je n'ai pas redonné de chance, et bien ça ne va pas fort avec sa copine, et je vous jure qu'il a pas intérêt de jouer au con, car je veux qu'elle vienne au jour de l'an, moi. Egoïste pensée non ? Tant pis.
Je n'ai plus faim, mais je mange quand même. Je me pose trop de questions. Je pleure sans raison apparente. Je fais face à chaque problème avec courage. Je souris à ma mère qui a perdu confiance en elle depuis tant de temps. J'écris à mon père. Je veux revoir ma marraine, et sa fille, mon amie d'enfance, même si tout a changé, même si elle évolue dans ce monde barbare de cité. Je veux aller voir mon parrain, dormir dans sa maison, plonger dans quelques bribes de souvenirs. Je veux savoir qu'il est vivant.
Je suis malade depuis deux semaines, enfin pas vraiment, mais je tousse à m'en arracher les poumons, pourtant la cigarette est toujours une humble amie. Chercher le problème.
J'ai pleins de choses de prévues, plus ou moins cool, j'ai pas ouvert mon agenda, je suis sure que j'ai une tonne de devoirs. J'ai pas envie d'arriver avec 4 kilos en trop au jour de l'an, mais j'ai envie de voir le sourire de mes parents quand ils auront leurs places pour le concert des enfoirés.
J'ai besoin de dormir, c'est ce que je vais faire après être allée vérifier que personne ne rôde dans ma maison vide. Maison sans parents, bébé qui dort, et petite fille qui rêve. Je flippe tout le temps quand j'entends un craquement. Mais si je me fais écraser par un gros assassin, ben ravie de m'être confiée.

Un groupe de rock, des amis, un clin d'oeil, et même un bisous amical, c'était une journée superbe, sans rire.

Breathe.

Je suis toute petite dans ce monde de foutaises. Je suis trop sensible, et trop faible. J'ai des grosses doses d'émotions qui me font chavirer toute entière. Je suis trop humaine dans mes failles. Bientôt mon corps ne supportera plus toutes ces choses, et mes yeux ne pleureront plus d'avoir tant pleuré. Alors c'est terminé.

On est riche que de ces amis, c'est dit.

C'est une longue histoire, la tienne, la votre, la mienne, la notre. Tout change, tout le monde change, et ce n'est pas pour autant que tout cela s'arrêtera. Nous évoluons ensemble depuis déjà longtemps. Ne stoppons pas ces espoirs, parce que demain sera encore mieux qu'aujourd'hui, et tout d'hier est déjà oublié. Sauf vos éclats de rire. Mon dieu, que je vous aime.

Damn... Mistakes & dirty little secret tonight.

Je suis partiiiiiiiiiiiiiiiie en vriiiiiiiiiiiiiiiille, vraiment ! Si certaines personnes savent ces choses là, ou si cela se sait, mais je suis hyper mal, dans le genre vraiment dans le merde ! Parce que tout a été très vite et que j'ai fini en boule dans un fauteuil inconfortable avec une veste trop grande pour moi en guise de couverture pour échapper à ce froid glacial de cette petite pièce tellement kitch, et à faire la morte pour ne pas affronter la réalité, pas tout de suite, me préserver encore une heure ou deux de tout, de toi, de vous, de ça. Pitoyable. Et puis je me suis rendue compte que j'avais tellement peur, peur de m'attacher, de souffrir, de m'engager dans un truc impossible, de regretter avant même que cela ne commence. J'ai peur de pas être normale, de sans cesse vouloir quelque chose que je ne désire plus au moment voulut. C'est en train de bouillonner dans mon coeur et dans ma tête. Je crois que j'arrive plus à m'ouvrir, parce que je me méfie de tout le monde. J'ai l'impression d'être plus forte toute seule vous comprenez ? Je préférerais qu'on soit deux, mais je ne veux pas dépendre de quelqu'un, j'ai la trouille de ça. Je crois que je dois aller consulter, sans rire. Enfin, le fait est qu'à ce moment précis, avec ce petit secret et le choc que ça pourrait produire à la moindre faille je suis en train de me trouver la meilleure excuse stupide à servir en cas de besoin, à savoir qu'il paraît qu'on est jeunes et cons.

[...] Tu réapparais, comme si je t'attendais...

Alors va te faire (Oh oh oh) ! Tu sais maintenant j'ai mieux à faire (oh oh oh) ; tu peux remuer ciel et terre (oh oh oh) ! Ah d'accord tu sais que c'était dur et t'en ai désolé. Les temps ont changé et la roue a tourné à moi de jouer. [...] Nan mais tu croyais quoi ? J'ai eu le temps d'oublier les rêves, les faux espoirs, qui font partis du passé ! Souviens-toi, regrette-moi ! ♪

I think we have an emergency...

J'en ai gros sur la patate. J'ai bien envie de prendre une grande valise, et de prendre le train, et de m'arrêter à la gare la plus accueillante, et de m'évader, juste quelques jours. Parce que déjà je broie du noir alors que rien ne va mal. Excepté une dispute stupide et immature avec une amie censée être plus que ça, et son retour à lui. Je vous explique plus en détails. Ça fait un peu plus d'un mois que je converse avec un garçon super, dans tous les sens du terme. Seulement voilà, j'étais sure d'avoir des sentiments pour lui (lui qui d'ailleurs, est déjà un peu trop attaché à moi, et moi qui ai la trouille de faire confiance, on se demande à quoi c'est dût.. Vous allez comprendre.), et là, j'apprends que LE mec, (LE mec que j'ai aimé durant presque un an, à cause de qui j'ai tellement déprimé), n'est plus avec sa copine, et d'après des amies, ce serait possible que ce soit à cause - ou grâce - à moi ; et de cette nuit où je suis allée dormir chez lui, et où - je ne suis pas sure de ce que j'avance, mais c'était tout de même flagrant - il a failli m'embrasser. Soit trois semaines avant qu'IL quitte sa copine. Et voilà, tout est chamboulé dans ma tête, il a encore renversé la donne, il est revenu alors que tout paraissait paisible. Il avait pas le droit de faire ça. Maintenant je suis pommée. Mon humeur a chuté à 2 sur une échelle de 10. Quand même 2, car le meilleur des meilleurs des amis m'aide avec ces stupides folies ?

BREF. J'ai pris ma décision maintenant. Plus de souffrances, plus de faux espoirs, plus de futiles espérances.

Et je peux même confirmer, oui. Oui, c'est pour moi qu'il a quitté sa jolie copine. "Et bien dommage, tu arrives un peu tard."

Avant j'étais une toupie.

Je me sens aussi vide qu'une coquille. Il y a rien qui puisse faire que je me sente comme ça, ou bien il y a trop de petites choses qui se sont accumulées. J'ai l'impression de ne plus rien avoir à faire, d'aller nulle part. "Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé." Et si c'était ça finalement ?

Pourquoi elle bousille tout ? Toujours tout, toujours toi, et un peu de moi avec ça.

Parfois tu accordes ta confiance aux gens, et même plus que ça, tu leur confies tes faiblesses, tes peurs, et même tes craintes les plus profondes. Et en réalité, si ce n'est pas un regard de défi, c'est en tout cas de la concurrence à présent. J'en suis maintenant persuadée. Oui je t'ai aidé, je t'ai relevé, et j'ai fait tout ce que je pouvais pour que tu te sentes bien avec des gens bien. Mes amis qui plus est. Et quoi ? Non t'as pas le droit, et encore moins lui, tu le sais tellement bien. J'ai envie de vomir.

"Pour vivre heureux, restons couchés." Ça me paraît clair. Et puis quel temps de merde.

« Parfois, tu dois laisser les choses s'en aller pour que de meilleures choses puissent arriver dans ta vie. »

Il y a trois mois jours pour jours et à cette même heure, nous étions ensemble, comme invincibles. Je sais que pour être forte, il faut s'accorder la faiblesse, et c'est ce que j'ai fait. On se retiendra plus désormais, laisse moi aller, je ferais de même.

Mais sache que... Tu me manques quand même.

"Il n'était pas chirurgien, infirmier, ni même secrétaire médical ou pharmacien. A vrai dire, il ne connaissait rien à la médecine. Pourtant il est le seul à avoir su guérir une blessure que je pensais incapable à cicatriser. Il n'existait aucun traitement pour ça. Il est arrivé, sans prévenir, avec son charme fou, sa gueule d'ange, sa gentillesse et son humour ravageur. Mon cœur s'est remit à battre, comme ça, d'un coup. L'engrenage a reprit. Et je le remercie sincèrement,.."

C'était une soirée de plus.

J'me souviens d'être tombée sur un fauteuil, j'me souviens que tu m'expliquais que tu voyais des têtes à cause de la tapisserie des murs, j'me souviens de t'avoir poussé dans le couloir car tu me retenais, j'me souviens d'une dispute entre nous et de ton incompréhension, j'me souviens m'être dit que ça devait être cool de danser dans un état pareil, et j'me souviens d'être parti très vite, la tête glacée et les jambes engourdies.

Promets-moi que tu ne laisseras personne nous séparer. On est ensemble hein ? On changera rien hein ? ♥

"On était devenus amis à la manière des enfants - à la cantine, devant nos sandwiches et nos verres de lait. Il n'y eut jamais le moindre pacte, pas de serments prononcés, nulle fondation d'une quelconque société secrète. On est simplement devenus amis à la maternelle et ça ne s'est jamais arrêté."

Maman, j'ai seize ans, je suis plus assez petite pour te laisser faire. Il faut que tu me dises, il faut que je comprenne. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Pourquoi m'as-tu posé cette question ? Pourquoi ai-je peur de ce que tu pourrais me dire ? Peur ou pas, je veux savoir, je dois savoir. J'ai le droit de savoir. Je ne suis plus une petite fille. Il va falloir que tu lâches un peu ces futiles espoirs. Tu sais même pas ce que j'ai prévu il y a quelques années et à quel point ça tient toujours. Je suis déterminée à le faire. Si tu me dis pas, ça peut être dangereux. Si je ne connais pas toutes les options, je changerais pas d'avis. Je vais bientôt y aller, je t'assure que tu ferais mieux de me parler.

21/10/11.

[Il faudra qu'on apprenne à vivre ensemble. Jaune, black, blanc, beurre, ces couleurs nous ressemblent. Si on veut se comprendre, n'attendons pas qu'la Terre tremble...] ♫ ♥

Je suis flemmarde.

Dans la semaine, je me dis toujours que je ferais pleins de trucs pendant le week-end, genre m'avancer dans mes devoirs, ranger ma chambre, trier mes cours, lire, faire du sport et tout. Et euh.. Ben j'y arrive pas, je vous assure, c'est un vrai problème dans ma vie. Je crois que je manque de motivation. Je préfère regarder des films, voir des amis, manger des trucs trop bons, et geeker. Je suis désespérément incorrigible. Mais ça ne vous arrive jamais de ne rien avoir envie de faire ? Mais quand je dis rien, vraiment... Pas envie de dormir, de manger, de parler, de marcher, de bouger ? Passons. Ma maman m'a gentiment proposé de m'acheter de nouvelles fringues. Oui ça peut paraître géniale comme idée, mais euh.. Pas quand elle vous dit : "Ok, alors y'avait plus les jeans que tu voulais, mais je t'en ai commandé deux autres à la place." Aaaaaah NOOOOOOOOOOOON, doux jésus, tuez moi ! Non bon ok, j'en ai renvoyé qu'un. Mais tout de même, cette phrase m'a fait paniquer. Surtout que je choisis toujours les trucs qui vont pas. Genre y'a pas ma taille, ou pas la couleur, ou plus l'article. Hier c'était l'anniversaire de ma meilleure amie, et je dirais pas ce que je lui ai acheté, car je la vois que lundi et qu'elle passe souvent par ici. Enfin, elle sait déjà que je lui offre un short qu'elle a porté toute la journée à Dijon hier. C'est un fait. Et elle est au courant que Vendredi soir, genre Vendredi soiiiiiiiir... ON VA VOIR BROUSSAÏ. ["Et ouais mec !" :D.] Si vous connaissez pas, euh, allez regarder ? C'est un mélange de hip hop, et de reggae, des musiques trop bien. Le groupe s'est crée dans la région, vous vous rendez compte ? ["Et ouais mon gars, c'est ça la bourgogne !" (D'accord j'arrête).]

Ah oui, j'ai un scoop. J'en ai marre des garçons. J'vous jure que c'est vrai !!! Quoi ? Vous me croyez pas ? Ah... Mais c'est que lui, c'est pas tout à pareil que les autres vous comprenez.

Ben voyons.

Je t'emmène faire le tour, de ma drôle de vie... ♪

Etre ensemble c'est ce qui compte le plus.

J'en ai marre des gens qui se prennent la tête pour des sornettes.

Que puis-je vous dire en ce dimanche - à moitié - ensoleillé ? A part que l'on serait bien mieux sur une île déserte avec un bouquin, du Schweppes agrumes, et Jack Sparrow, plutôt qu'ici, dans cette petite chambre, de cette grande maison, dans cette petite cambrousse, où on se fait incroyablement chier, surtout quand on a la flemme de travailler. Oh key..., j'arrête d'être vulgaire, c'est pas bon pour le moral. En fait, j'ai passé un week-end génial, et de ne plus rien avoir à faire, ben c'est déprimant. Bon, d'accord, j'avoue, j'ai des devoirs, mais j'voulais dire : plus rien à faire de cool. Je m'explique : j'ai passé deux soirées superbes, l'une à écouter un groupe d'australiens qui jouaient des musiques espagnols, à danser sur des rythmes géniaux, et à rire avec des gens topissimes, et l'autre à me tromper dans l'ouverture et la fermeture du rideau, à sympathiser avec un charmant garçon sous l'oeil - découragé ? - de ma mère, et à mater une pièce de théâtre follement marrante. C'est toujours aux soirées comme ça qu'on rencontre des personnes cool, des personnes qui ne se prennent pas la tête, des personnes qui ne sont pas comme les personnes que l'on fréquentent tous les jours. Visez Marin, c'est un mec que j'ai rencontré à un concert, un pote d'un pote, et maintenant, on se parle non stop. Si c'est pas fun ça ! Enfin bref, ça me change des mauvais regards de certaines personnes, du mal que ça fait de voir ces personnes s'éloigner, changer à ce point..., ces personnes avec qui l'amitié commence presque à devenir une simple forme de politesse. Quel éternel recommencement. Quel éternel retournement de situation. Mais bref, je ne m'attarderais pas là dessus. Je crois que je comprends quelques trucs en ce moment. Quelques trucs qui pourraient peut-être bien changer un petit quelque chose à ma vie, alors je verrais bien. Et vous le saurez aussi !

L'un est un merveilleux souvenir qui peu à peu s'envole, les autres sont d'un ennui total, et toi, tu es de nouveau là. Mais pour combien de temps ?

Le lycée est semblable à celui qu'on avait laissé. Excepté un nouveau proviseur, - que je n'apprécie pas particulièrement -, qui a décidé de remettre en ordre la cool'attitude des jeunes lycéens. Pas le droit aux casquettes, ni au chapeau (si jamais, il fait atrocement chaud, que le soleil tape, et que j'attrape une insolation, je porte plainte). Bonnets autorisés, mais attention à bien le retirer dès qu'on entre dans le hall hein. "Les lycéens ne doivent plus se tenir avachi sur le muret en face du lycée." Je traduis, interdiction d'aller sur le muret sinon monsieur pas content du tout ! La posture des ados lui importent visiblement beaucoup, et c'est pour dire si nous avons encore le droit de nous allonger dans les endroits appropriés... Les fumeurs doivent jeter leur mégot dans des cendriers, (mais monsieur, quels cendriers ?!). Connard. Bref, trêve de colère.

Mise à part cela, les profs sont géniaux, les cours intéressants, l'ambiance sympathiquement nouvelle, (eh oui, les littéraires !). Vous rendez compte un peu ? J'ai plus de maths. C'est le paradis. Non je vous assure, je n'exagère pas. Je suis liiiiiiiiibre ! Ahaha !
J'arrête de parler du lycée, je voulais vous dire, j'ai vu un film récemment, ça s'appelle Sortilège, il y a un livre également. J'ai trouvé le film super bien, alors que je n'aime pas vraiment très beaucoup Vanessa Hudgens et les histoires aussi prévisibles, mais j'ai bien aimé.
Autre chose, quelqu'un a lu le roman "Wicca" ? Parce qu'il vaut le détour (& il y a même le tome 2 !)...

Je voulais à tout prix avoir 15 ans, depuis que je suis petite, c'était décidé dans ma tête, cette année là changerait ma vie, c'était comme ça, je sais pas, juste comme ça. Au final, en faisant un récapitulatif de cette longue année, ça donne pas énormément de choses. Des séquelles d'un grand chagrin d'amour, des amitiés égarées, beaucoup de noir, de nouvelles connaissances avec qui tout va toujours bien, des pleurs, un grand saut dans une nouvelle vie, des confidences, des baisers échangés, des gouttes de soleil, une nouvelle, des éclats de rire, une fille, une autre vision des choses, des promesses oubliées, quelques belles conneries pour la vie, et un remède, toi en fait, celui qui m'a appris à vivre encore, je te remercie, vraiment (♥). Et maintenant, une nouvelle année, avec tout ce qui va avec évidemment,... 16 ans ou pas.

Même quand elle marche, on croirait qu'elle danse. [Charles Baudelaire]

J'ai attrappé un coup de soleil, un coup d'amour, un coup d'je t'aime.

Ça a comme un air de toi et moi... ♥

Parce que c'est toi, parce que c'est nous. ♥

Celle qui me fait rire, que j'aime même quand elle est chiante, qui a toujours été là et qui le sera toujours. Celle pour qui je pourrais mourir. Celle qui sait tout de moi, qui me protège, qui m'aide même si je me fou dans des embrouilles impensables. Celle qui ne me juge pas, même si je suis parfois étrange. Celle qui comprend, qui comprend tout. Celle avec qui je fais des bêtises. Celle qui est à l'ouest, même quand elle est au nord. Celle avec qui mes rêves paraissent réalisables. Celle avec qui je tague des choses un peu partout. Celle qui a trouvé un refuge, rien que pour nous deux, pour nos épis de maïs, et nos canettes. Celle avec qui je travaille des après-midi entières. Celle qui est là quand je pleure, qui m'écoute quand les autres ne veulent qu'assoiffer leur curiosité. Celle qui me relève quand je chute de trop haut. Celle qui sait mes envies d'évasions, mes secrets, et mes peurs. Celle avec qui je hurle dans la rue. Celle avec qui je me cache pour échapper aux punitions, aux garçons, aux autres. Celle avec qui j'ai des poussées d'adrénaline. Celle qui gère trop, tout le temps. Celle qui m'accompagnera si je me casse au Pôle nord. Celle avec qui je me bats, parce que c'est drôle. Celle grâce à qui je reprends confiance. Celle avec qui un regard suffit à dire des choses. Celle avec qui je m'en fou de tout. Celle qui a les mêmes cicatrices que moi. Celle que j'aime parce qu'elle est vivante. Ma meilleure amie, ma vieille folle, mon hystérique, ma chérie d'amour, ma pom-pom girl, JOKER. ♥

Une menthol entre les pages d'un livre, une gorgée de coca light pour un énième texto, il manquait plus que toi.

C'était éphémère, magique, inattendu, et au mieux, on se dit ni adieu, ni peut-être, ni attends. ♥

Je me taille, à Rosas ! ♥

J'avais envie de passer en filière littéraire, gagné ! De vacances ? J'en reviens, et j'y retourne. D'avoir enfin mon caméscope, [money, money..], je l'ai ! Et j'avais envie d'essayer de l'oublier pour de bon, il faut bien s'y résoudre un jour ; j'y suis presque.

Mais maintenant j'ai envie d'autres choses. J'ai envie de faire du roller, de raccommoder des amitiés oubliées, de voir les choses telles qu'elles sont, de promener mon p'tit bout de frère en poucette, de faire des brocantes, de gagner des sous, de réfléchir, de boire du thé aux fruits rouges devant Friends, de m'acheter la masse de CD, de ne plus dire non constamment, d'avoir de nouveaux fringues, de grimper en haut des arbres, d'avoir mon code, de chanter et de danser encore sur la table du salon, de passer un après-midi avec un garçon qui m'apprécie, de continuer de lire des livres trop girly, d'écrire sur les murs de ma chambre, d'aller voir mon arrière grand-mère, de parler à mon père, d'aller à un concert, de sourire comme avant, de me trouver jolie, de parler et de rire avec ma meilleure amie encore plus souvent, d'emmener ma mère à un festival,... De vivre, tout simplement. J'veux arrêter d'économiser mes sentiments, mes pensées, et mes gestes, et de me projeter trop loin ; ça m'envoie des doutes en pleine face !