dimanche 3 octobre 2010

"Ecrire, c'est hurler en silence." [Claire Josserand]


Je n'avais pas faim, encore une fois, alors j'ai eu l'idée (très mauvaise l'idée) de boire un verre de coca, histoire d'avoir quelque chose de sucré, peut-être pour pas tomber dans les pommes. J'ai regardé les clips à la télé. Vraiment à chier ce programme Tv. Je suis sortie cinq minutes plus tôt que d'habitude, parce que je ne voulais pas croiser ma mère et son regard observateur sûrement. J'ai fais quelques pas avant de me rendre compte que je n'avais plus de pile dans mon Mp4. Voilà, là déjà, je suis de mauvaise humeur. J'ai croisé une amie, on a bavardé, et on a même rigolé. Je suis passée devant la maison d'un copain, et comme chaque matin je l'ai vu manger ces céréales. J'ai pris le virage juste avant d'avoir à continuer le trajet avec le gars qui arrivait, parce que j'avais rien à dire, et lui, ben il ne parle jamais. Quand je suis arrivée, j'ai attendu comme chaque matin, avec des gens, et comme je n'avais pas envie de sortir mon papier pour le bus, je suis montée par la porte de derrière. Et je me suis collée à la vitre, comme tous les matins, ou presque. Ma meilleure amie m'a confié un truc, qui a fait naître une tension négative entre mon meilleur ami et moi. Et du coup, je ne l'ai pas attendu aux arrêts de bus, en arrivant au lycée, même si je voulais voir son pote (vraiment... ce pote). Comme beaucoup de fois ces derniers jours, je faisais la gueule quand je me suis posée vers mes amis, et en plus j'avais super froid, alors j'ai attendu un moment plantée en tailleur au milieu des sacs ; et heureusement, j'ai vu le gars aux céréales, et son clone distribués des tracts pour les manifestations contre les retraites reportées. Alors pour passer le temps je les ai aidé, parce que faut l'avouer, c'est les seuls qui me font oublier mes soucis, en ce moment. Et comme à chaque fois, je suis revenue avec le sourire. Et puis il y a eu les cours, pompant les cours, et très long surtout, pourquoi ? Ben parce que c'était physique-chimie et maths peut-être. J'ai mangé avec deux filles restées intactes, deux fantastiques amies. Et puis je suis retournée en cours après avoir écoutée sa musique. Ça, ça m'a fait comprendre à quel point, je me suis gourée. J'ai cherché le garçon au pull rayé, je ne l'ai pas trouvé. J'ai terminé les cours à 16heures, et on est allés (mes deux amies, et un pot de colle) acheter des trucs à manger, et à boire, et j'ai passé la dernière heure avec le gars aux céréales, et un copain à lui, et avec par moment, mon couple préféré et un autre ami, et on regardait à quelque point, elles avaient changés. Je suis allée à la gym le soir, j'avais juste à descendre au gymnase. J'ai vu les larmes montées ce soir là. Et à partir de là, je n'ai plus rien compris. Elle était trop distante, ma meilleure amie. J'ai regardé les étoiles, je ne suis pas rentrée chez moi tout de suite, j'ai attendu 15 minutes dehors, dans ma ruelle étroite, adossée contre le mur, et j'ai laissé parler mes larmes et mes pensées. Je ne savais plus pourquoi j'existais. Ça arrive, du moins je l'espère, à d'autres aussi. J'ai envoyé quelques textos et j'ai franchit le seuil de la porte. Mes parents ne m'ont pas vue rentrer et j'ai mangé sans rien dire, et je suis allée me coucher sans rien dire. Et ils se sont disputés. Puis, je crois, que je me suis endormie...

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